Histoire

Les Premiers Peuples de la Région

Il est hautement probable, voire certain, que des tribus aient choisi de s’installer aux alentours de Sessenheim entre 2000 et 900 avant notre ère, puisque c’est de cette période que date le tertre funéraire situé à l’Est du village, connu sous le nom d' »Ebersberg », également appelé « Frederikenruhe » par Goethe. Ce tertre a été érigé au-dessus de sépultures anciennes. On y a découvert une cruche à vin en bronze, nommée « Oenochoe », ainsi qu’une bague, un bracelet et quelques restes osseux, datant des années 1000 à 400 avant Jésus-Christ.

En 737, le nom du village apparaît pour la première fois dans un document de l’abbaye de Murbach (Haut-Rhin), qui détenait des biens à Sessenheim.

Nous avons connaissance qu’en 1341, les seigneurs de Lichtenberg détenaient certains droits à Sessenheim, droits qu’ils possédaient en tant que fief impérial des comtes d’Oetingen, landgraves d’Alsace. Cependant, le 26 janvier 1359, les comtes d’Oetingen cèdent ce fief impérial, ainsi que dix autres villages de l’Uffried, aux Fleckenstein.

La Révolte des Paysans de 1525 provoque des troubles dans l’Uffried et n’épargne pas le village.

Les Fleckenstein, partisans de la Réforme luthérienne, en particulier Henri VIII de Fleckenstein, introduisent la nouvelle religion dans les trente villages de leur baronnie, dont fait partie Sessenheim.

Pendant la Guerre de Trente Ans (1618-1648), le village subit des épreuves considérables. Il est conquis et reconquis par les différentes parties en conflit. En 1629, des troupes impériales y sont stationnées. Durant la grande épidémie de 1633, le pasteur enterre 142 paroissiens. Son presbytère est saccagé et il se voit contraint de se réfugier à Dahlunden, où il demeure plus de quatre ans. En 1635, des combats éclatent à Sessenheim et dans les environs. L’année suivante, de plus en plus d’habitants quittent le village pour se réfugier outre-Rhin. Seules onze familles demeurent au village, affrontant l’hiver particulièrement rigoureux de 1636/1637. À la fin des hostilités, Sessenheim se retrouve dépeuplé. Ce n’est qu’en 1659 que les premiers colons, des Suisses, s’établissent à nouveau dans le village. Quelques années plus tard (1673/1677), le village et ses alentours sont à nouveau occupés par les troupes de Turenne, qui pillent, incendient et ravagent la région.

Le Village sous l’Occupation Allemande (1870-1918)

Pendant cette période, un autre habitant célèbre, Henri Loux, artiste peintre, voit le jour à Auenheim en 1875 et passe son enfance à Sessenheim. Il est le créateur du magnifique décor du service de table dit « Obernai ». Le 25 juillet de cette année-là, Sessenheim connaît un événement important avec l’inauguration de la ligne de chemin de fer reliant Strasbourg à Lauterbourg.

Après la fin des fouilles, la « Friederikenruhe » est inaugurée le 18 juillet 1880 sur le tertre à l’Est du village.

Environ en 1688, le « Simultaneum » est introduit dans l’église protestante de Sessenheim, permettant aux cultes protestant et catholique d’être célébrés dans le même édifice jusqu’en 1911.

La guerre de Succession d’Espagne frappe les environs de Sessenheim en 1705 et 1706. Quelques années plus tard, en 1712, une épidémie de peste décime la population.

En 1719, une cure royale est établie à Sessenheim. En 1744, Sessenheim subit les ravages et les pillages causés par les hordes indisciplinées des Pandours, venues de l’est.

Le 29 novembre 1751, naît à Rechtenbach, dans le Palatinat, Marie Salomé Schweppenhaüser. Son père fut pasteur de la paroisse protestante de Sessenheim de 1757 à 1760. Marie Salomé est une ancêtre du Prince Charles, futur roi d’Angleterre.

Au mois d’avril 1752, Frédérique Elisabeth Brion voit le jour à Niederroedern. Son père, J. Jacques Brion, remplace à Sessenheim le pasteur H.G. Schweppenhaüser, décédé le 16 août 1760.

En 1790, Sessenheim est intégré au canton de Fort-Louis. Cette même année, les citoyens du village prêtent serment à la Constitution dans l’église.

Cependant, l’attachement de Sessenheim au canton de Fort-Louis est de courte durée, car dès 1802, la commune est définitivement intégrée au canton de Bischwiller. En 1835, l’ancien presbytère, déjà en mauvais état lors des visites de Goethe, est enfin remplacé par une nouvelle construction.

Le Village sous l’Occupation Allemande (1870-1918)

Pendant cette période, un autre habitant célèbre, Henri Loux, artiste peintre, voit le jour à Auenheim en 1875 et passe son enfance à Sessenheim. Il est le créateur du magnifique décor du service de table dit « Obernai ». Le 25 juillet de cette année-là, Sessenheim connaît un événement important avec l’inauguration de la ligne de chemin de fer reliant Strasbourg à Lauterbourg.

Après la fin des fouilles, la « Friederikenruhe » est inaugurée le 18 juillet 1880 sur le tertre à l’Est du village.

Environ en 1688, le « Simultaneum » est introduit dans l’église protestante de Sessenheim, permettant aux cultes protestant et catholique d’être célébrés dans le même édifice jusqu’en 1911.

La guerre de Succession d’Espagne frappe les environs de Sessenheim en 1705 et 1706. Quelques années plus tard, en 1712, une épidémie de peste décime la population.

En 1719, une cure royale est établie à Sessenheim. En 1744, Sessenheim subit les ravages et les pillages causés par les hordes indisciplinées des Pandours, venues de l’est.

Le 29 novembre 1751, naît à Rechtenbach, dans le Palatinat, Marie Salomé Schweppenhaüser. Son père fut pasteur de la paroisse protestante de Sessenheim de 1757 à 1760. Marie Salomé est une ancêtre du Prince Charles, futur roi d’Angleterre.

Au mois d’avril 1752, Frédérique Elisabeth Brion voit le jour à Niederroedern. Son père, J. Jacques Brion, remplace à Sessenheim le pasteur H.G. Schweppenhaüser, décédé le 16 août 1760.

En 1790, Sessenheim est intégré au canton de Fort-Louis. Cette même année, les citoyens du village prêtent serment à la Constitution dans l’église.

Cependant, l’attachement de Sessenheim au canton de Fort-Louis est de courte durée, car dès 1802, la commune est définitivement intégrée au canton de Bischwiller. En 1835, l’ancien presbytère, déjà en mauvais état lors des visites de Goethe, est enfin remplacé par une nouvelle construction.

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